Atilla, un jeune homme reclus passe le plus clair de son temps dans la cave de la maison familiale à faire ses modèles d'avions. D'origine turque, Atilla a été adopté alors qu'il était enfant par Michel, un policier taciturne et Julie, mère au bord de la crise de nerfs qui ne tardera pas à quitter la maison. Dans le restaurant où il travaille il fait bientôt la connaissance de Ahmet, un cuisinier originaire lui aussi de Turquie qui lui fait faire la connaissance de ses amis et de la jolie Asya. A leur contact, Atilla se réconcilie avec ses origines et son passé.

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Après La Ferme des humains en 2012, Onur Karaman continue d'explorer la solitude, l'isolement et les ruptures de personnages en quête de leurs racines. L'histoire d'Atilla fait alors écho à l'Histoire d'un Québec en quête de ses propres origines et en réflexion constante sur les identités qui le compose. Délaissées par le cinéma commercial, les communautés culturelles font timidement leur apparition dans le cinéma québécois indépendant grâce à une nouvelle génération de cinéaste qui, avec leur caméra, partent à la recherche de l'identité du Québec.