A l’époque où Noguez écrivait ces lignes, c’est à dire dans les années 1970, le cinéma québécois n’était âgé que d’une dizaine d’années. Il était alors défendu par une génération de cinéastes - Gille Carle, Michel Brault, Pierre Perrault, etc - marquée par la Révolution Tranquille, le refus du capitalisme et l’affirmation d’une identité québécoise face à la nation canadienne.

 

    Pour autant, cette citation trouve un écho dans les films québécois d'aujourd'hui, portés par une nouvelle génération de jeunes cinéastes qui redessinent un visage - ou des visages - au cinéma du Québec contemporain. Ces visages sont ceux de personnages en quête d’une identité, d’un amour, de leurs racines. Mais ce sont aussi les visages de réalisateurs à la poursuite d’un nouveau cinéma, plus jeune, plus vivant mais qui se cherche encore, à l’image du Québec d’aujourd’hui. 

 

    Vues du Québec plonge au coeur de ce nouveau cinéma fait de cinéastes émergeants mais dont les premières oeuvres présagent un bon futur pour le cinéma québécois. Ce sera l’occasion pour le public parisien de découvrir des films qui ont marqué le Québec ces dernières années mais aussi de garder un oeil sur ceux qui feront le cinéma québécois de demain avec les Jeunes Vues du Québec qui présenteront à l’université Paris VIII des courts métrages d’étudiants en cinéma. En parallèle, l’INIS - grande école de cinéma montréalaise - a choisi Vues du Québec pour célébrer ses 20 ans avec une sélection des meilleurs courts métrages de l’école depuis 1996. 

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L’époque actuelle est propice pour renouer un dialogue entre les cinémas français et québécois. En tuant sa mère dans son premier film pour la faire renaitre l’année dernière avec Mommy, Xavier Dolan a réouvert les portes des salles de cinéma françaises à cette nouvelle génération de réalisateurs québécois. C’est donc pour cela que Vues du Québec vous invite à découvrir le cinéma du Québec d’aujourd’hui, comme celui de demain du 23 au 26 novembre 2016 au cinéma La Clef. 

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L'Equipe de Vues du Québec